La pratique d’un professionnel est imprégnée de toutes ses représentations, valeurs, cadres de référence et émotions qui nécessite un travail d’analyse pour penser son action et acquérir des savoirs faire professionnels.

Se professionnaliser de façon continue : par la réflexion sur l’action et l’identification de ses forces et leurs faiblesses.

Problématiser c’est à dire poser son problème en un problème qu’on peut résoudre.

Se construire son identité professionnelle propre : les professionnels construisent leur identité professionnelle propre dans le domaine de l’accompagnement humain.

Intégrer le changement : l’intégration de ce type d’apprentissages doit être pensé en lien avec toutes ses implications sur le plan des relations avec l’équipe de travail ou du positionnement institutionnel. L’analyse des pratiques ne peut donc faire l’impasse sur un minimum d’analyse institutionnelle.

Développer ses compétences analytiques : développer une attitude réflexive.

Enrichir sa pratique : élargissement de ses repères théoriques et modification de sa pratique.

Construire des réponses adaptées : les professionnels de l’aide doivent constamment construire des réponses adaptées à des situations singulières qui ne peut s’appuyer que sur leur expérience, leur expertise et leur compréhension des besoins spécifiques des individus qu’ils accompagnent.

Conscientisatiser des connaissances tacites : rendre explicite les connaissances implicites par expériences passées en les intégrant dans un cadre réflexif.

Elle part toujours de pratiques vécues apportées par le groupe. 

Un membre du groupe expose sa pratique et avec l’aide de ses pairs tente d’élucider sa pratique. L’apprentissage s’appuie sur les savoirs des membres du groupe, leur expérience singulière et leur ressentis face à la situation.

L’animateur souvent expert et formé à l’écoute, peut donner des cadres de lecture de la situation, fournir des repères théoriques. Par contre, il n’est pas là pour donner des solutions ou des recettes. Son rôle est d’être garant du cadre, des règles de fonctionnement et de la sécurité du groupe.

3 règles de fonctionnement :

Volontariat et engagement : les participants doivent être volontaires car cette démarche nécessite de s’exposer à autrui en évoquant un ressenti d’une difficulté dans sa pratique, nécessitant une remise en question.  

Confidentialité : ce cadre doit être sécurisé. Aucun contenu ou situation ne doivent s’inscrire comme donnée évaluative du professionnel qui est en situation d’apprentissage continu et va modifier sa pratique.

Non-jugement : le non jugement est une condition indispensable pour que les professionnels se sentent en sécurité et que leur parole soit la plus authentique possible. Une grande confiance dans le groupe est indispensable.

Phase d’exposition : un membre du groupe expose précisément une situation dans laquelle il a été personnellement impliqué et qui lui pose problème ou question.
Phase de clarification :  les membres du groupe et l’animateur posent des questions pour comprendre la situation. Le questionnement et les hypothèses émises amènent à envisager des éléments de la situation perçus sous un autre jour. C’est la prise de conscience de ses « filtres » personnels, liés à ses représentations qui aideront le membre qui expose. .

Phase de compréhension : chaque membre du groupe peut proposer des hypothèses de compréhension de la situation, des éléments d’analyse. Selon le type de dispositif, l’animateur propose des éclairages théoriques quien lien directe avec la situation seront mieux assimilés.
Phase de propositions
Clôture.

Equipe de professionnels ayant comme rôle l’accompagnement de personnes travaillant ou pas ensemble.

En intra ou en inter-entreprise.

170 euros de l’heure hors frais de déplacement.